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Carnet à spirales
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© Carnet à spirales — 2jr.fr

Il aime les belles filles à l'image de sa belle-fille qui lui a donné de jolis petits-enfants qui adorent jouer au jardin avec des enfants petits. Son seul problème, c'est son gendre agriculteur toujours de bonne humeur, mais ce gai laboureur, d'après certaines rumeurs glanées au Café du Commerce, serait aussi un laboureur gay !

Les mots appelés à disparaître en fumée…

On peut imaginer que dans quelques années un amateur d'opéra, après avoir écouté Carmen, ira sans doute regarder dans le dictionnaire ce qu'est une cigarière.
Dieu ne fumera plus de havanes, comme chantait Serge Gainsbourg, et Georges Brassens aura troqué sa pipe contre des patchs.
Disparus les débits de tabac, cendrier, porte-cigarette, nicotine, chique, pipe, briquet, fumoir, buraliste, allume-cigare, coupe-cigare, tabagie, fumée, bouffarde, clope, mégot,  etc ....
Il nous restera la carotte des champs et non plus des villes, le caporal, et peut-être encore, mais allez savoir avec ces empêcheurs de fumer en rond, la blague .... à tabac.
Paix à leurs cendres !

Les mots que je n’arrive pas à localiser

Si nous ne sommes pas les champions du monde de la géographie, c'est peut-être parce que l'on devrait d'abord balayer devant notre porte.
Comment imaginer que les Guingettois soient les habitants de Bourg-Madame, les Caladois les citoyens de Villefranche-sur-Saône, que Charleville-Mézières compte plus de 55.000 petits Carolomacériens et que les résidants de Château-Arnoux sont des Jarlandins ?
Les Barisiens ne sont pas les habitants enrhumés de la capitale, mais ceux de Bar-le-Duc, les Lurons sont les heureux habitants de Lure, joyeux au même titre sans doute que ceux de Joué-l'Abbé ; j'aurais aimé vivre à Sainte-Adresse pour être Dionysienne, au Château-d'Oléron pour être Châtelaine, mais surtout pas à Poil, pour ne pas être poilue !

Les mots exigus

Inouï ! Qui ? Le tréma.
Rendez-vous compte, voilà un diacritique (si ! si ! c’est son nom) qui n’en fait qu’à sa tête en jouant sur les nerfs de ceux qui se risquent à décliner des mots comme exiguïté, contiguïté, et ambiguïté.
En fait, c’est très simple, on écrit ambigu, exigu, continu, et ambiguë, exiguë et contiguë …..
Je tenais simplement à mettre les trémas sur les « e » .
Il y a des piles qui s’usent parce que l’on s’en sert.
Il en est de même pour quelques mots, si usés qu’ils rétrécissent.
Nos ados ont trop ouvert le frigo pendant les pubs de la télé au lieu de travailler sur leurs ordis au retour des virées à moto en sortant des restos, des discos, voire des cinés porno au grand dam de leurs profs qui préfèreraient les voir ouvrir leurs dicos.

Mots à sens contradictoires

« amateur »  qui peut signifier « connaisseur »  tout comme «  débutant ».
« apprendre »  qui peut signifier à la fois « acquérir des connaissances »  ou «  donner des connaissances à quelqu’un ».
« hôte » qui désigne à la fois « celui qui invite »  et « celui qui est invité ».
« louer »  qui peut signifier « donner à loyer » ou « prendre à loyer ».
« unisexe »  qui veut à la fois dire « où les sexes sont séparés »  et « où les sexes ne sont pas séparés ».
D’autres mots sont concernés par ces contradictions tels les mots qui ont un sens obtenu par ironie : « champion »  en est un exemple.

Mots les plus longs en français

Lorsque l’on cherche dans un dictionnaire courant on trouve généralement que le mot le plus long en français est «  anticonstitutionnellement «  (25 lettres). Mais la langue évoluant toujours, il est en fait détrôné par d’autres mots de registres beaucoup plus spécialisés comme la médecine ou la biologie:

aminométhylpyrimidinylhydroxyéthylméthythiazolium (49 lettres)
déconstitutionnalisassions (26 lettres)
déconstitutionnaliseraient (26 lettres)
électro-encéphalographiquements (29 lettres)
œsophago-gastro-duodénoscopie 27 lettres)
glycosylphosphatidyléthanolamine (32 lettres)
hexakosioihexekontahexaphobe (28 lettres)
hexakosioihexekontahexaphobie (29 lettres)
hexakosioihexekontahexaphobique (31 lettres)
interdépartementalisation (25 lettres)
mittelschaeffolsheimoises, habitantes de Mittelschaeffolsheim [Bas-Rhin] (25 lettres)
myélosaccoradiculographie (25 lettres)
myélosaccoradiculographique (27 lettres)
niederschaeffolsheimoises, habitantes de Niederschaeffolsheim [Bas-Rhin] (25 lettres)
oligoasthénotératospermie (25 lettres)
pseudohypoparathyroïdisme (25 lettres)
psychopharmacothérapeutique (27 lettres)

Curiosités linguistiques de la langue française

L'anagramme de « chien »  fait « niche », et « Chine » aussi. Et c'est bien connu, le Chinois mangent des chiens. CQFD.
Le plus long palindrome de la langue française est « ressasser » : on peut donc le dire dans les deux sens. Par ailleurs, la France est le pays qui détient le plus grand nombre d'hippodromes dans le monde.
Le mot « simple »  ne rime avec aucun autre mot, tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre », « monstre », « belge », « goinfre »  ou « larve » .
Par contre, « frontiste »  rime avec « raciste » . C'est un hasard.
Le mot « triomphe »  ne rime avec aucun nom commun de la langue française. Pareil pour le mot « belge »  : une certaine forme de vengeance, sans doute.
«  Squelette »  est le seul mot masculin qui se finit en « ette »  : la honte.
«  Institutionnalisation »  est le plus long lipogramme en « e »  , c'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e » , ni aucun « w » , mais la chose est déjà nettement moins remarquable.
L’anagramme de « guérison »  est « soigneur », et vice et versa.
« Où »  est le seul mot contenant un « u »  avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul.
« Endolori »  est l'anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.
« Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi.
« Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] « Oiseau »  est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.

Eh ouais !

Pour apprivoiser les mots il faut les soupeser, les regarder, apprendre leur histoire, et puis jouer avec eux, sourire avec eux.
Derrière des mots à priori sérieux, on découvre parfois de petits farceurs.

En France, c'est bien connu, nous sommes les champions du monde de foot,  mais, pour l'orthographe, il faut s'accrocher. Jugez un peu :

Persifler ne prend qu'un « f » et siffler en prend deux.
Hutte a deux « t », mais cahute, un seul, ainsi que gargote, paillote et belote.
On écrit traditionnel, mais traditionaliste ; millionième, mais millionnaire.
Patronat et patronner, déshonneur et déshonorer. Souffler nous joue le même tour avec
boursoufler (mais souffler n'est pas jouer ...), aromate et arôme, drôle et drolatique,
grâce et gracier, détoner et détonner.
Fantomatique n'a pas d'accent circonflexe, alors que fantôme en a un.
Les maris peuvent être marris. Les maris des Lapones et des Lettones ont raison d'être marris puisque leurs charmantes épouses ne sont gratifiées que d'un « n », contrairement aux Bretonnes, Gasconnes, Teutonnes et Berrichonnes.

Les mots épicènes

Pour les humains, la vie est relativement simple quand nous nous présentons :
« Bonjour madame ou Bonjour monsieur » , mais imaginez ce qui se passe chez les animaux qui portent le même nom quel que soit leur genre (épicène) :
« Bonjour ! Je suis une souris.
- Génial ! Je suis un souris ! On danse ? »

Alors que le chien a sa chienne, le chat sa chatte, le canard sa cane, la grenouille, l'autruche, le cafard et des centaines d'espèces animales n'ont qu'un genre.

Ce qui est vache (sic), c'est que certains animaux tels, la mouette, la pie, la mite, la truite ou la panthère se retrouvent sans maris, alors que d'autres ont le problème inverse, comme le blaireau, l'asticot, le lézard, l'éléphant, le bar, le crabe, le putois ou le serpent.
Bref, tout cela me paraît très injuste et difficile à vivre et je ne parle pas de la crevette pour qui .... c'est le bouquet !

Le seul qui s'en tire bien, c'est encore l'escargot qui, pas fou, a choisi la neutralité en étant hermaphrodite.

Les mnémo-techniques

Je me souviens que je n'aperçois qu'un « p » à apercevoir.
Je me souviens que je n'attrape qu'un « p » à attraper.
Je me souviens qu'on ne meurt qu'une fois, mais qu'on se nourrit plusieurs fois.
Je me souviens que le chapeau de la cime est tombé dans l'abîme.
Je me souviens que le chapeau du boiteux est rangé dans sa boîte.
On met un chapeau sur la tête, un couvercle sur la boîte, un toit sur le château, sur l'hôtel, sur l'hôpital, mais celui du chalet a été emporté par l'avalanche !

Les mots que l’on ne s’attend pas à trouver là

Il y a des cocasseries qui me titillent parce qu’elles compliquent l’usage de la langue, mais il y en a d’autres qui m’enchantent, surtout celles où l’on trouve associés des mots qui n’ont rien en commun.
Que font le vélo dans la tête, l’estomac dans les talons, le poil dans la main, les pieds dans le plat, les fourmis dans les jambes, le soupçon dans le lait ?
Et la vessie avec la lanterne, le fusil avec le chien, le bois avec le chèque, la grimace dans la soupe, le chat dans la gorge, la confiture chez les cochons et le rubis sur l’ongle ?
Vous ai-je mis la puce à l’oreille ?

Les mots pour pleurer

Vous pleurez quand vous épluchez les oignons ? Non, parce que vous les pelez.
Peler et éplucher sont certes synonymes, mais avec une légère nuance : quand on épluche, on nettoie en enlevant les parties mauvaises, quand on pèle, on enlève les parties inutiles.
On pèle une banane, mais on épluche une pomme de terre. Alors ? Pèlerait-on les fruits et éplucherait-on les légumes ? Ce n’est pas si simple.
Je pèle les pommes, les poires et les scoubidous, mais j’épluche les marrons qui sont des fruits.
J’épluche la salade, mais si !
De toutes façons, si c’est trop compliqué pour vous, mangez des fraises et n’épluchez pas trop ce texte !

Les mots masculins en « e »

J’ai du mal à mettre un e à la fin du mot «  pygmée » , surtout quand je parle de l’homme. Ce « e »  lui donne un petit côté efféminé qui ne lui sied guère.
Pourtant, j’ai repéré une trentaine de cas similaires qui ne me posent pas de problèmes particuliers : lycée, apogée, périnée, musée, macchabée, trophée colisée.
Quant à gynécée dont le « e »  est plus que justifié dans le cas d’un appartement réservé aux femmes, on peut s’étonner de cette nouvelle incohérence : on dit un  gynécée.
Je propose donc pour faire bonne mesure d’écrire dorénavant : une eunuque.

Les mots qui ne se prononcent pas comme ils s’écrivent

Certaines lettres doivent avoir l’impression de ne servir à rien :  prenez le «  p « , il doit se demander ce qu’il fait dans baptême, dans drap, le « g » au milieu d’amygdale et de sangsue, le « d »  à la fin de bond, de nid et nœud, le « c »  d’escroc, de blanc ou de tabac ; des mal lotis.
Le z est particulièrement découragé : «  Que diriez-vous si, comme moi, vous étiez ignoré dans les conjugaisons ? Vous ronchonneriez, vous protesteriez même ! »
Réponse du x : «  C’est bien fait, il n’avait qu’à pas prendre ma place dans deuxième !  »

Les mots pour rentrer chez soi

Vous habitez encore chez vos parents ? Mais où ?
En ville ? Une métropole ? Une ville nouvelle ? Dans une agglomération ? En banlieue ? Dans une cité ? Un hameau ? Un bourg ? Un village ? Une bourgade ? Une commune ? Un lieu-dit ?
Bref, en France pas besoin d'avoir 2,5 grs d'alcool dans le sang pour ne plus savoir où l'on habite.
Et comme disait Pierre Dac : « Pour rentrer chez vous, une seule adresse : la vôtre ! »

Les mots remis à leur place

Un jour triste, avec parapluie et sans soleil, n'est pas un triste jour, surtout si on vient de gagner au loto.
Un pauvre homme, ô combien malheureux parce que sa femme, quoique sage-femme n'est pas forcément si sage, n'en est pas pour autant un homme pauvre (surtout s'il vient de gagner au loto, lui aussi).
Mais il y a des chances pour qu'un homme brave (croix de guerre 39-45) soit aussi un brave homme.

Cocasseries de la langue  française